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お名前は何ですか。

6 juillet 2009

お名前は何ですか。

Cela faisait déjà quelques jours que Light et L étaient menottés l'un à l'autre. Entièrement absorbés par l'enquête (mais pour des raisons tout à fait différentes), ils n'avaient guère le temps de penser à leur propre bien-être. Le sommeil avait été remplacé par la caféine; la nourriture par les sucreries qu'ils avaient à porté de la main. Ils arrivaient quand même à s'entendre pour aller aux toilettes aux mêmes heures, mais il y avait longtemps que chacun d'eux avait vu une douche. Les autres enquêteurs en service commençaient même à se demander si notre charmant duo avait oublié la fraîche odeur du savon et la douce sensation de l'eau ruisselant sur une peau fatiguée.

Matsuda avait même été choisi comme porte-parole afin de gentiment les pousser à aller se doucher. Il était trois heures du matin quand il se décida enfin à aller remplir son rôle. Il avait attendu que les autres agents soient partis se reposer avant de passer à l'action, pensant que la présence de trop nombreux pairs les intimiderait. Il avança lentement vers les chaises de notre tandem, qui était absorbé par le visionnement de caméras de surveillance. Matsuda posa lentement chacune de ses mains sur le dossier d'une chaise. Il s'éclaircit la gorge.

"Oui?", fit L.

"Euhmm..Ryuuzaki... Light...En fait, les autres m'envoient pour vous demander de prendre une petite douche...L'odeur devient insupportable, on se croirait dans une porcherie..."

Son ton se voulait enjoué, mais on percevait bien le malaise dans sa voix. Avant de répondre, L huma l'air profondément.

"Je ne sens rien de plus qu'à l'habitude.", répliqua-t-il en haussant les épaules. Il marqua une pause, puis, reprit.

"En même temps, j'ai le nez bouché en ce moment..."

Sur ces paroles, il continua ce qu'il faisait, ignorant complètement Matsuda. Mais Light n'en entendait pas de cette oreille.

"Je crois aussi qu'on devrais y aller... Je n'ai pas le nez bouché, moi, et je ne nous supporte plus non plus. Je n'osais juste pas en parler.."

Il parlait lentement, d'une voix peu assurée. Il espérait que sa phrase ne laisserait pas paraître le malaise qu'il ressentirait si jamais il se retrouvait nu dans la même pièce que L.  Comme toute personne, il avait sa pudeur, et cette situation ne lui plairait guère. Néanmoins, afin d'apaiser ses narines et celles des autres, il accepta de passer à la casserole. L y passerait après lui. Par contre, comme il l'avait deviné, la chaîne qu'ils portaient au poignet n'était pas assez longue pour qu'ils s'attendent l'un l'autre à l'extérieur de la salle de bain. Seul le rideau de douche les séparerait. Après avoir eut confirmation que les deux détectives se laveraient Matsuda s'en alla, lui aussi, se reposer.

***

Sitôt le seuil de la porte franchit, un ordre naturel s'installa entre les deux camarades. L devint un peu moins amorphe, s'imposant davantage, si bien que Light décida de se soumettre naturellement à ses ordres. Il passerait sous la douche le premier. Il se déshabillerait derrière le rideau et poserait ses vêtements par terre, à l'extérieur de la douche, où L attendrait sagement son tour, assis sur une chaise mise là spécialement pour l'occasion. Et c'est ce qu'ils firent. Malgré tout ce qu'ils essayaient de laisser paraître en appliquant un plan défini à l'avance, ils se sentaient encore mal à l'aise face à la situation. Pour Light, ce malaise grandissait au fur et à mesure qu'il se déshabillait. Car si L ne pouvait pas le voir à cause du rideau qui l'entourait, Light, lui, pouvait voir L, car le rideau en question était fait de manière à ce que quelqu'un à l'intérieur de la douche puisse voir ce qui se passe à l'extérieur, sans toutefois permettre le contraire. Il ne savait pourquoi, mais la vue de L, dos à lui, accroupi sur une chaise et manipulant avec attention un canard en plastique le troublait. Secouant la tête afin de chasser ses pensées, Light, après avoir déposé ses effets personnels à un endroit où l'eau ne les atteindrait pas, ouvrit l'eau.

Aussitôt, un jet d'eau froide vint frapper de plein fouet sa peau fanée. Il n'en fallut pas plus pour qu'il laisse échapper un petit gémissement aigu tout en se précipitant pour ajuster la température de l'eau. L, quant à lui, ne fit pas attention à l'agitation soudaine qui provenait  de la cabine de douche. Il était aspiré dans la contemplation du canard. Il pensait à l'enquête, laissant courir ses longs doigts blancs sur la griffe de l'hôtel, qui était gravée sous le palmipède de plastique .

***

Cela faisait une bonne minute que Light était sous la douche. L'eau était bonne, mais pas assez chaude à son goût: il fallait laisser de l'eau chaude pour son compagnon imposé. Il parvenait toutefois à se détendre, assez pour oublier la présence du jeune enquêteur, tout près, derrière le rideau. Il se lavait méticuleusement, limitant ses mouvements pour en finir le plus rapidement possible. Lui qui passait ordinairement beaucoup de temps sous la douche à se débarbouiller avec soin, polissant jusqu'aux derniers petits détails de son apparence, n'était guère enchanté à l'idée de finir sa toilettes en moins de dix minutes. Surtout que c'était la seule douche qu'il avait eut en trois jours...

La voix de L fendit soudainement l'air, le faisant sursauter légèrement.

« Je t'ai observé Light, sous toutes tes coutures, et pourtant, je n'ai pas encore trouvé comment tu faisais... »

Le détective laissa tomber le canard de plastique qu'il tenait encore après l'avoir tourné et retourné dans tout les sens, puis, tira sur le rideau d'un coup brusque, comme s'il tenait sa réponse. Light plaqua rapidement ses mains sur son intimité, outré de ce regard si soudain.

« RYUUZAKI!Ce que je fais est privé! » fit le jeune homme, visiblement troublé dans sa pudeur, le rouge lui montant aux joues.

« Surveiller le suspect numéro un d'une série de meurtres n'est pas quelque chose à prendre à la légère. » Affirma simplement le détective, laissant mollement retomber le rideau afin de respecter la réserve de Light.

Il s'était quand même autorisé un rapide regard lascif sur son bizarre d'ami. Les caméras de surveillance qu'il avait posées chez lui lui avaient appris beaucoup de chose sur son anatomie, mais la mauvaise qualité de l'image avait gommé trop de détails.

Jamais il n'aurait vu, sur les images des caméras, à quel point le corps d'adolescent de Light était semblable au sien. Tout en finesse, il avait l'air si fragile qu'on croirait pouvoir le casser d'une seule main. Mais les muscles délicats mais vigoureux qui roulaient sous sa peau vanille témoignaient de son invulnérabilité.

Le détective enfonça ses ongles dans la peau de son bras alors que, à force de se détailler mentalement le corps du jeune étudiant, un début d'érection commençait à emplir son pantalon. Non pas que L ne soit particulièrement pervers, non, au contraire. À 25 ans, il était encore puceau, et les filles ne l'avaient jamais vraiment intéressé. Il les trouvait idiotes et lentes d'esprit et ne voyait pas du tout pourquoi il devait s'encombrer d'une de ces créatures dont le passe-temps préféré était de gazouiller matin et soir de trucs bêtement inutiles et superficiels. Ou du moins, c'était l'image qu'il avait reçu de la plupart des femmes avec qui il avait pris le temps de s'asseoir. Aucune d'entre elles n'avait réellement valu la peine qu'il gaspille son précieux temps. De plus, son apparence faisait peur à la plupart des jeunes dames qui auraient pu devenir sa tendre et douce.

Il avait donc finit par ne plus avoir de désir face aux plaisirs charnels. Mais ce Light, sa proximité, la chaleur de sa voix, ses lèvres décolorées, son odeur piquante et musquée et le défi qu'il représentait éveillait des choses en lui, des choses qu'il croyait endormies à jamais.

L soupira. En pensant à autre chose et en marquant son avant-bras de ses ongles, il avait réussi à amenuiser la sensation de brûlure qui tiraillait son bas-ventre. Mais il n'était pas au bout de ses peines. Light était sorti de la douche, et, une serviette enroulée autour de la taille, attendait que L aie fini avant de se rhabiller. Car ils avaient un paravent prévu à cet effet plus loin dans la salle de bain. Le même paravent dont ils se servaient quand ils avaient envie d'aller aux toilettes.

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6 juillet 2009

はじめに [Introduction]

[B]ienvenue.
Ce blog servira de cahier où j'écrirai ma fanfiction, "お名前は何ですか。", ou "Quel est ton nom?"
Cette fanfiction, inspirée des épisodes de l'anime "Death Note", décrit une relation plus ou moins explicite entre hommes.
Si cela fait partie des choses pouvant vous choquer, partez sans rien lire.

Partez aussi si vous n'avez pas fini l'anime et souhaitez garder le suspense jusqu'à la fin: ma fanfiction dévoile certaines parties de l'intrigue, plus précisément à partir de l'épisode 17.

Néanmoins, vous avez toujours la possibilité de regarder l'anime à même mon blog.

Sur ce, bonne lecture à ceux qui restent.

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